La fille gracile, la proie facile, celle qu’on croyait ensorcelée, s’en sort seule et bataille, avec son attirail, se trouve des armes, la force de vingt cœurs, elle pince, Monseigneur, elle pince et en plein cœur, elle lance des missiles, elle pile, elle attaque au marteau-piqueur.
Ça pique, c’est douloureux, c’est ravageur !
Je ne suis plus dans ses mains qu’un jouet fragile, je me sens comme un playmobil, couvert de plaies, plus guère mobile, scellé au mur de mes lamentations comme un mec-anneau, vissé et désuet comme un mécano, de briques, de brocs, comme en kit, mais pas quitte pour autant, pour autant que je sache, pour autant qu’elle se fâche encore pour longtemps.
Mais qu’allais-je faire dans cette galère, très peu transat, très Titanic ?
J’avais pris pour un volcan la partie immergée d’un iceberg, confusion, faute et fonte, le froid dure.
Tout ça pour une mèche libre balayant un regard qui me semblait profond, un bouton défait, deux petits seins ronds, un battement de cils, et sous les caresses, un si doux ronron à tromper les imbéciles...
Ouvrez le ban! Le banc du jour
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire