Envolée de poète

  

Le poète était au ciel

A cheval sur bleu d’azur

Le poète était au bleu

Age-mouillé sur la mer

Au cravaté d’ici-bas

S’esclavageant par là

Qui, étonné, demanda

Que faites-vous là ?

Il dit :

J’écris ma chanson

J’immensifie le son

J’éternise l’émotion

Et chante aux horizons

Le poète était au blanc

Allongé sur les nuages

Le poète était au vent

Comme un oiseau de passage

Au numéroté d’en bas

Qui se calculait par là

Qui, étonné, demanda

Que faites-vous là ?

Il dit :

J’écris ma chanson

Je rime à foison

J’oublie la raison

Et chante aux horizons

Ouvrez le ban! Le banc du jour

Serrements

Sers-m’en des serments,

Des serrements de cœur.

Enserre, mens, lacère tant 

Que ma passion se meure.

Les errements des amants

Vont d’ardeur en rancœurs.

Mais du charbon ardent

Subsiste une lueur

Qui brûle éternellement.

Par temps variable, ballade à Nantes, nez en l'air

Ouvrez le ban! Le banc du jour

Des affaires

Ne pas se perdre à regarder tomber les paras, les pipes aident à faire vieux, à faire mieux, parce que faut faire mieux, faut faire blanc, sinon faut s'en faire, à cheval ou en voiture. Faut singer l'homme et aux pâtissiers ou pas, acheter, même à jeter, des croissants, et aux curés, aux culs ressuscités, acheter, même à jeter, des croix sans Jésus dessus, des prie-Dieu  sans prix, pris sans Dieu.

Faut faire des affaires aux enfers, j'ose en faire, pour ça! Tant qu'on s'attend à Satan, ça tend à ressembler à la terre, au monde des vivants.. Des vivants qui possèdent, qui construisent et détruisent, parfois même en même temps, qui vident les mers, emplissent les mères et dévient les vents. Il ne fait pas un radis le paradis par ces temps, par Satan!

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On erre, on traîne, on furète, on s'ballade, et continue la promenade..

Ouvrez le ban! Le banc du jour